Née en 1966 dans le Nord de la France, j’ai suivi un double parcours :

Littéraire : Ce parcours m’a conduite à devenir enseignante (agrégée de l’université et docteur ès lettres) et écrivaine. J’ai publié chez différents éditeurs des essais autour de la poésie, des recueils de poèmes et plusieurs coffrets de jeu de connaissance de soi liés à la littérature. J’écris de la poésie depuis l’enfance, j’en lis depuis longtemps. Il s’agit-là de ma langue intime, celle par laquelle je peux faire entendre une voix plus libre, plus nue.

Psychologique et spirituel : Passionnée par les symboles et les différentes traditions spirituelles, titulaire d’un diplôme de psychanalyse délivré par l’Institut de Psychanalyse Transpersonnelle de Paris, je mène depuis 1988 un travail approfondi de connaissance des mécanismes inconscients qui nous gouvernent. Je chemine également, à mon rythme, sur la voie spirituelle que j’ai eu la chance de rencontrer. Enfin, j’anime des ateliers de connaissance de soi fondés sur les outils ludiques que j’ai créés.

Mes publications sont nées en même temps que ces découvertes fondamentales. Elles m’ont notamment permis d’accorder une importance toute particulière à l’expérience symbolique :

« Le symbole a de tout autres prétentions. D’emblée, il espère sauter hors de la sphère du langage, du langage sous toutes ses formes. Ce qu’il vise n’est d’une aucune manière exprimable, ce qu’il donne à voir ou à entendre n’est susceptible d’aucune entente directe ni même d’aucune entente d’aucune sorte. Le plan d’où il nous fait partir n’est qu’un tremplin pour nous élever ou nous précipiter vers une région autre à laquelle manque tout accès. Par le symbole, il y a donc saut, changement de niveau, changement brusque et violent, il y a exaltation, il y a chute, non point passage d’un sens à une autre, d’un sens modeste à une plus vaste richesse de significations, mais à ce qui est autre, à ce qui paraît autre que tous sens possibles. […] Le symbole ne signifie rien, n’exprime rien. Il rend seulement présente – en nous y rendant présents – une réalité qui échappe à toute saisie et semble surgir, là, prodigieusement proche et prodigieusement lointaine, comme une présence étrangère. […] Il faut donc dire brièvement : tout symbole est une expérience, un changement radical qu’il faut vivre, un saut qu’il faut accomplir. Il n’y a donc pas de symbole, mais une expérience symbolique. » (Maurice Blanchot, « Le Secret du Golem », dans Le Livre à venir, éditions Gallimard, 1959, pp. 121-122.).

• 2008 : Co-organisation d’un colloque consacré à Jules Supervielle à Oloron-sainte-Marie.

• 2007 : Participation à l’émission « Une vie, une Œuvre » (France-Culture).

• 2003 : Cocréation de l’association des Amis de Jules Supervielle, avec Henri Merlin.

• 1997 : Doctorat de lettres modernes.

• Entre 1993 et 2016 : accompagnement annuel de sept stagiaires de lettres modernes PLC2 + formations d’enseignants à la DAFOP.

• 1989-1991 : DEA portant sur le thème « La parole et le silence dans l’œuvre poétique de Jules Supervielle », sous la direction de Jean Decottignies et Marie-Agnès Kirscher, université de Lille III.

• 1989 : Agrégation de Lettres modernes.

• 1988 : Maîtrise portant sur le thème des « Jardins de Colette », sous la direction de Jean Decottignies, Université de Lille III.

• 1985 et 1987 : Bi-admissibilité à l’École Normale Supérieure d’Ulm.

• 1983-1987 : Hypokhâgne et Khâgne au lycée Faidherbe de Lille.