Le Jeu des miroirs

Découvrez votre vrai visage avec Douglas Harding et Jules Supervielle

Illustrations de Josette Delecroix
Editions du Souffle d’Or, 2011

Ce livre-jeu est un « coup de cœur » de l’éditeur du Souffle d’Or, Yves Michel. Les 52 cartes accompagnent un livre de 130 pages. Les « cartes-miroirs » demandent l’utilisation d’un miroir de poche.

Ce coffret est un outil de connaissance de soi.

À la question : « Qui suis-je ? » notre réponse est régulièrement faussée. Trop souvent, en effet, nous n’avons d’autre image de nous-même que celle d’un moi permanent et distinct du reste du monde : une image stable, reconnaissable dans un miroir, et que nous enfermons trop facilement dans les frontières de notre corps…

Par le tirage d’1, 2, 3 ou 4 cartes, Le Jeu des Miroirs vous propose de redécouvrir votre véritable visage, infiniment plus riche et vivant que vous ne le pensez, grâce à des exercices inventés par Douglas Harding, un sage contemporain qui a mis au point une méthode très simple destinée à nous permettre de nous connaître en profondeur, en retrouvant notre regard d’enfant, libéré du miroir. Par un complet renversement, c’est notre champ de conscience (notre visage transparent), au-dessus de la ligne de nos épaules, qui devient le miroir du monde et reflète notre identité profonde, cosmique.

L’objectif de ce jeu est double :

1D’abord, vous permettre d’explorer et de reconnaître les nombreuses facettes qui font votre identité et de vous réconcilier avec elles, à commencer par le reflet de votre visage dans le miroir. Certains exercices pratiques demandent que l’on utilise un miroir de poche.

2Ensuite, favoriser un élargissement du champ de conscience pour que vous puissiez prendre du recul par rapport aux rôles que vous jouez malgré vous, aux identifications où vous vous enfermez sans toujours vous en rendre compte.

Quant aux symboles présents sur les cartes du jeu, ils sont directement issus de l’univers poétique de Jules Supervielle, poète franco-uruguayen, mort en 1960, dont la grande question était : Qui suis-je réellement ?

L’utilisation du jeu est à la fois très simple et pleine de ressources (le livre propose 14 tirages différents, 7 individuels, 7 pour des groupes) :

1. Le joueur se recentre et se pose une question qui le concerne personnellement.

2. Il tire une (ou plusieurs) carte(s), selon le tirage choisi. Il laisse librement s’exprimer ses impressions à propos de la carte.

3. A la page correspondante du livre, il découvre une courte citation de Supervielle et une brève explication du symbole de la carte. Puis, deux expériences pratiques lui sont proposées :

    • la première (« Découvrez votre visage ») est une exploration de sa psychologie par la détente, la visualisation ou l’observation de son reflet dans le miroir ;
    • la seconde (« Pour accueillir ce que vous êtes… ») est une méditation qui lui permet d’élargir son champ de conscience et de mieux s’accepter lui-même, exactement tel qu’il est, dans la profondeur de son être.

Grâce à ces expériences, le joueur rassemble des éléments de réponse pour répondre à sa question initiale. Il peut noter, s’il le souhaite, sa progression sur un journal de bord.

La poésie de Supervielle est une porte précieuse qui permet d’entrer plus facilement dans un climat intime, propice à la connaissance de soi et à l’expérience vécue.

Les images, par l’intermédiaire de symboles ou de mots, sont le support d’expériences très concrètes destinées à nous faire traverser nos miroirs ordinaires pour accéder à l’éventail de nos multiples facettes, mais aussi à notre réalité la plus profonde, notre visage ultime – celui que Douglas Harding nous invite à découvrir.

Extrait de la préface de José Le Roy, agrégé de philosophie et instructeur en France au service de l’enseignement de Douglas Harding :

« C’est une excellente idée d’associer dans un même ouvrage Douglas Harding et Jules Supervielle. Douglas Harding était philosophe et mystique mais il aimait lire les poètes et plus particulièrement Tennyson, Rilke et Thomas Traherne. Je ne pense pas qu’il connaissait Supervielle mais je suis sûr qu’il aurait été très intéressé par cet immense poète, notamment par ces vers que Sabine cite dans son livre :

« Si je m’approche du miroir
Je n’y découvre rien de moi. »
Ou encore par ceux-ci :
« Disparais un instant, fais place au paysage,
Le jardin sera beau comme avant le déluge. »

« Quand je vais dans la campagne le paysage me devient tout de suite intérieur par je ne sais quel glissement du dehors vers le dedans. »

Ce rapprochement entre un philosophe et un poète ne doit pas nous surprendre. Les poètes, bien souvent, nous délivrent les plus profondes vérités ; ils savent aller jusqu’aux choses mêmes et nous en rapporter l’essence brute.

On se souvient qu’Heidegger cherchait chez Hölderlin les vérités qu’il ne trouvait plus chez les penseurs, oublieux de l’Être.

La philosophie de Douglas Harding est un chemin vers l’éveil à sa vraie nature ; toute son œuvre nous invite à retourner notre regard vers la source de notre conscience pour nous éveiller à notre véritable identité. Or beaucoup de poètes ont goûté à cette saveur unique ; qu’on songe en France à Henri Michaux, René Daumal, Roger Munier, et plus près de nous à Jacques Goorma ; Supervielle, de même, comme le dit Sabine « ouvre notre vision ». L’alliance entre Douglas et Supervielle souligne ainsi que si les outils sont différents, le but est le même : conduire l’individu à revenir en lui-même à la découverte du grand mystère du « Je ».

Or pour cela, Douglas Harding a mis au point un ensemble unique d’expériences propres à éveiller notre attention et notre vision. Ce sont ces exercices que ce livre associe avec des citations du poète. »

Le coffret comprend

52 grandes cartes magnifiquement illustrées par Josette Delecroix. Les 12 cartes « Miroir » et les 12 cartes « Expérience » présentent des vers de Jules Supervielle.
• Un livre de 130 pages.
• 14 tirages (7 pour un usage individuel, 7 pour des tirages collectifs).

  • A chaque carte correspond : une page avec une citation de Supervielle, une brève explication du symbole et deux propositions de pratiques : une visualisation et une méditation.

Note de lecture de Psychologies magazine été 2011 :  » Dernier-né d’un éditeur à qui l’on doit déjà une belle collection de jeux de développement personnel, ce coffret de cartes nous propose de découvrir notre vrai visage à travers des extraits de l’oeuvre de l’écrivain et poète Jules Supervielle, et d’exercices créés par Douglas Harding, l’un des pionniers du développement personnel. Le jeu, qui peut aussi être utilisé comme un oracle, est accompagné d’un petit livre qui nous montre comment mieux se connaître et rétablir une relation harmonieuse avec soi-même. Une approche ludique en adéquation avec les vacances d’été. »

Libraires de L’Est Parisien :  » Ce jeu propose des exercices de découverte de soi inspirés par la méthode de D. Harding, dite de la vision sans tête, et par l’oeuvre poétique de J. Supervielle. Par le symbole du miroir, il invite à se libérer des réflexes d’identification. »